Type de texte | source |
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Titre | Clélie |
Auteurs | Scudéry, Georges Scudéry, Madeleine |
Date de rédaction | |
Date de publication originale | 1654:1660 |
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Auteurs de la traduction | |
Date de traduction | |
Date d'édition moderne ou de réédition | 2001:2005 |
Editeur moderne | Chantalat, Claude |
Date de reprint |
(III, 2)
Valérius voyant donc les choses réduites à cette extrémité, ne fit pas appeler Brutus, lui semblant qu’il y avait trop de cruauté à vouloir qu’il fût le spectateur de la mort de ses propres enfants. [...] Si bien que ramassant alors[[6:Brutus trouve ses fils près de mourir.]] toutes les forces de son âme, il se tint ferme, et cachant le désordre de son esprit, il sembla regarder avec beaucoup de constance le plus funeste objet du monde. Il est pourtant vrai qu’il ne voyait pas ce qu’il regardait, car la première vue de ces morts, lui remettant dans l’esprit tous ses malheurs en foule, l’image de Lucrèce morte lui revint devant les yeux, et se mêlant à celle de ses fils qui expiraient, mit dans son esprit une si grande douleur, qu’elle le fit paraître insensible.
Dans :Timanthe, Le Sacrifice d’Iphigénie et Le Cyclope (Lien)